Résultats des ventes

Sèvres
Résultat : 20.000 euros - Daguerre 9 mars 2012

Résultat : 20.000,00 euros

Sèvres

Salière en porcelaine dure dite salière de l’amour timbalier formée d’un amour assis sur une base rectangulaire reposant sur quatre pieds griffe, entre deux tambours drapés formant salières, les couvercles à cerclage en vermeil, décor en or.
Marquée : LL entrelacés, sans lettre-date et marque du doreur Henri Prévost en rouge.
XVIIIe siècle, vers 1775.
La monture en argent avec poinçon de décharge Paris 18 novembre 1774 - 13 juillet 1780.
H. 12 L. 20 cm
(manque à l’arc au revers, petites égrenures et manque une baguette).



Cette salière fait partie d’une série de Trois enfants salières réalisée par la manufacture de Sèvres à partir de 1773.

La salière de l’Amour timbalier est généralement vendue au prix de 96 livres et les deux amours de côtés, un grenadier et un dragon, vendus 60 livres.
Deux salières a timballes ou les timballiers sont toutefois vendus 120 livres le 22 décembre 1773 comptant à Versailles.
Un des premiers exemplaires est acheté par la duchesse de Mazarin le 2 décembre 1773 décrit riche en or. Ces salières auront un vif succès et seront vendues jusqu’à la révolution, le prix étant réduit à 72 et 48 livres à partir de 1776.

Parmi les acheteurs nommés figurent le Roi en 1775 et 1784, Madame Victoire en 1774, le marquis de Brancas, le prince de Soubise, la comtesse de Brionne, ou la princesse de Tingry.
Une salière similaire datée 1774 est conservée au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg et reproduite par N. Birioukova, La porcelaine de Sèvres du XVIIIe siècle, n° 1291, p. 399.

L’impératrice Eugénie demanda en 1860 à la manufacture de Sèvres de rééditer ces salières en terre cuite et acheta quatre exemplaires de chaque. Trois salières en terre cuite sont aujourd’hui conservées au musée du château de Compiègne et reproduite par B. Ducrot, Porcelaine et terre de Sèvres, n° 249, p. 310.

 

 

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