A Deruta charger, painted with a portrait of a Turkish man, circa 1525-60
Deruta semble avoir produit ce type de plat non lustré à motifs d’écailles sur l’aile pendant une quarantaine d’années. Un plat conservé au British Museum décoré des armoiries du Pape Hadrien VI suggère une datation vers 1522-23 (Timothy Wilson, Ceramic Art of the Italian Renaissance, .1987, n° 199, p. 131-132). Un autre plat également décoré d’écaille et rinceaux est daté 1556 (Carola Fiocco et Gabriella Gherardhi, Ceramiche umbre dal Medievo allo Storicismo¸1989, p. 133, fig. 89).
Plusieurs plats de Deruta décorés d’un cavalier Ottoman sont connus, voir par exemple celui conservé dans la collection de la Fondation Cassa di Risparmio di Perugia et reproduite par Timothy Wilson, Elisa Paola Sani, Le maioliche rinascimentali nelle collezioni della Fondazione Cassa di Risparmio di Perugia, 2006, n° 17, celui de l’anciene collection Chavaillon, vente Chatellerault, 10-11 novembre 2002, lot 70, voir egalement Tjärk Haussmann, Majolika, Berlin, 1974, pp.213-214.
La maxime est une citation de François Pétrarque extraite des Rimes où l’humaniste s’adressant à l’Amour le supplie ainsi : Tu as les traits et l’arc ; fais que je meure de ta main, et que je ne me consume pas de faim et de désir, car une belle mort honore toute la vie.
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