Reproduit par G. Le Duc, Porcelaine tendre de Chantilly au XVIIIème siècle, 1996, p. 210.
Trois autres pots à tabac décorés de ces armoiries sont aujourd’hui répertoriés, l’un, sans couvercle, est conservé au Musée Adrien Dubouché de Limoges (ADL 2921) et les deux autres, sans monture en argent, sont conservés dans la collection J. Pierpont Morgan au Wadsworth Atheneum de Hartford, U.S.A et publiés par C. Le Corbeiller et L. Roth, French Eighteenth-Century Porcelain at the Wadsworth Atheneum, 2000, n° 16, p. 39.
Les auteurs suggèrent que ces pots à tabac ont probablement été réalisés pour Maurice Marquet (1683-1743) qui obtient le 9 juin 1742 de Louis XV par un arrêt du Conseil les lettres patentes confirmant sa noblesse en conséquence de titres produits depuis 1550. Il était aide-major de la capitainerie garde-côte de Bordeaux, munitionnaire puis négociant à Bordeaux puis Paris.
Il pourrait également s’agir d’une commande de l’un de ses fils, notamment Louis Marquet, receveur général à Lyon puis Bordeaux qui épouse en janvier 1744 Michelle Paris du Verney, fille naturelle du comte de Ferrière, secrétaire du Roi, conseiller d’Etat et financier ou son frère Pierre-Isaac Marquet de Peyre, munitionnaire général des vivres puis fermier général, installé dans un hôtel à Paris rue Bergère.
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